Saint-Sauveur-de-Meilhan
La commune tient son nom de celui de la paroisse dont elle est issue, consacrée au Christ, le « divin Sauveur » et de la proximité de la commune de Meilhan. Le nom gascon de la commune, Sent Salvador del Lizos, fait, quant à lui, référence à la rivière qui arrose la commune.

L’habitat de Saint-Sauveur de-Meilhan s’est progressivement déplacé. En effet, le petit bourg développé sur les hauteurs a laissé place à un village dans la plaine.
Au cours du Moyen-Age, l’édification d’une motte féodale, au IXe ou Xe siècle, ainsi que d’une église, sert de point de départ au développement du petit bourg.
Entre 1318 et 1323, Edouard II d’Angleterre lui octroie une charte de consulat et un statut de bastide. Des moulins s’installent sur le Lysos, conférant un certain développement économique du village. Mais ce premier noyau est complètement abandonné au cours du XIXe siècle. Des métairies s’installent dans la plaine, probablement dès le XVIIe siècle. Les terres y sont plus fertiles que sur les pentes abruptes de la vallée du Lysos. Un second noyau d’habitation se forme alors à cet endroit. Il devient, au moment de la Révolution, le chef-lieu de la commune.
Aujourd’hui, le bourg de Saint-Sauveur-de-Meilhan a une vocation essentiellement agricole, avec des exploitations viticoles (le château de Beaulieu) et bovines.